Dernière mise à jour : 16/10/2024
L'autodétermination apparaît aujourd'hui en filigrane comme un axe majeur des politiques sociales. Pour autant cette notion n'est pas nouvelle et elle fait déjà partie des approches éducatives depuis les années 1970. Elle est la garantie d'une qualité vie pour la personne et permet la mise en application effective des droits relatifs à tout citoyen.
Les lois de 2002-2 rénovant l'action sociale et médico-sociale, et du 11 février 2005 assurant l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes en situation de handicap, réaffirment la centralité de la personne dans son accompagnement. La personne n'est plus seulement au cœur de son accompagnement, elle y participe. Les recommandations de bonnes pratiques professionnelles de l'HAS sur l'autodétermination, la participation et la citoyenneté, parues en 2022[1], réaffirment la nécessité d'accompagner les personnes pour les amener à apprendre à faire des choix et à en mesurer l'impact. L'autodétermination n'étant pas un processus inné, l'environnement de la personne doit être adapté (et adaptable) pour l'amener à devenir actrice de sa vie et à gagner en pouvoir d'agir. Dans un contexte de transformation en profondeur des modalités de l'intervention sociale et médico-sociale, cette approche s'impose désormais comme une nécessité dans les structures d'accueil et d'accompagnement des personnes en situation de handicap visant l'emprise de la personne sur son parcours de vie.
Pourtant, force est de constater que cette notion reste mal connue et souvent non mise en application par manque d'identification des processus auxquels elle fait appel.
Or, l'autodétermination ressort bien d'un processus d'apprentissage – qu'il est possible de mettre en œuvre quelles que soient les situations sociales, familiales, le handicap, les compétences, les capacités et freins des personnes. C'est par l'adaptation des outils d'apprentissage que les professionnels peuvent permettre aux personnes en situation de handicap d'accéder aux capacités nécessaires à leur pleine participation à la vie en société, et à l'élaboration des choix en tant que personne singulière. L'autodétermination provient d'une posture professionnelle, de l'ensemble de l'équipe de direction, éducative, médico-sociale et sanitaire afin de favoriser l'expression et la participation des personnes accompagnées, dans tous les domaines de la vie sociale.
[1] Recommandations de bonnes pratiques professionnelles, « L'accompagnement de la personne présentant un trouble du développement intellectuel (volet 1) – Autodétermination, participation et citoyenneté », HAS, 5 juillet 2022.
PRESENTATION :
L'autodétermination des personnes accompagnées est un enjeu pour les équipes professionnelles du social et médico-social. En effet, la mise en application effective des droits relatifs à tout citoyen permet d'améliorer la qualité de vie des personnes, en les plaçant comme véritables actrices de leur parcours de vie. Cette formation est pensée comme un plan d'action et d'engagement des professionnels et de leur direction dans la mise en œuvre d'une posture ou d'outils favorisant l'autodétermination.
Jour 1 : Approches théoriques de l'autodétermination et cadre législatif.
Le cadre législatif
Expérimentation et retour d'expériences
Jour 2 : Appropriation des concepts par la mise en pratique d'outils élaborés et adaptés au niveau des personnes accompagnées.
Mise en place des outils :
Construction d'un plan d'action :
Jour 3 : Evaluation de l'outil et retour d'expérience
Cette étape de la formation doit avoir lieu après une mise en œuvre des outils et de la posture professionnelle (+ 6 mois)
Jour 1 :
Jour 2 :
Jour 3 :
Objectifs mesurables et évaluables :
FORMATION REALISEE UNIQUEMENT EN INTRA (SUR SITE)
Contactez-nous par mail (accueil@creai-grand-est.fr) pour réaliser cette formation en intra (ou par téléphone au 03.26.68.35.71)
Tarifs 2024 en formation intra (pour un groupe de 15 personnes maximum) :